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En Occident, la série des Hydlide (Action-RPG développés par T&E Software) a la réputation d'être une série de mauvais jeux. Hydlide premier du nom était déjà considéré comme un des plus mauvais jeux de la NES. Sa suite, Hydlide II : Shine of Darkness n'a jamais vu le jour en dehors du japon. Quant au dernier jeu de la série en date, Virtual Hydlide, sorti sur Saturn, il est souvent cité comme un archétype de "bouse" vidéoludique. (Encore dernièrement, le Joueur du Grenier lui consacrait une de ses vidéos.)
Mais entre Hydlide II et Virtual Hydlide, il y a eu Hydlide III : The Space Memories. Cet épisode fut porté sur de nombreuses plateformes pendant dix-huit ans (La première version étant sortie sur NEC PC-8801 en 1987, et la dernière sur téléphone mobile en 2005) mais la seule version qui verra le jour en Europe sera une version Megadrive sous le nom de Super Hydlide, disponible au lancement de la console. Loin de faire l'unanimité, nombreux (dont moi) sont ceux qui malgré tout, après l'avoir approfondi lui reconnaissent de nombreuses qualités, et une originalité incontestable, surtout pour l'époque. D'autre part, même ses détracteurs s'accordent à dire que son OST est d'excellente facture. (Là où la plupart des OST sont des boucles de quarante secondes, Super Hydlide explose tous les scores.)
Ce dont Super Hydlide a souffert, c'est de son austérité graphique (qui contraste d'ailleurs avec la superbe illustration de la jaquette) couplée à une relative complexité du système de jeu. En effet, le jeu comporte une horloge interne, et dans un souci de réalisme, notre héros doit, entre autres choses, manger, dormir, tenir compte du poids des objets dans son inventaire, etc. Le tout à travers une interface entièrement textuelle, intégralement en anglais bien évidemment. En outre, pour pouvoir progresser dans le jeu et déjouer les énigmes tordues des développeurs, il fallait récolter des indices en parlant à certains personnages, etc. Non pas que tout ce système était ennuyeux, mais il était difficile à comprendre au départ, surtout dans la langue de Shakespeare.
Inutile de dire que pour les enfants que nous étions, tout était fait pour nous empêcher d'y jouer.
Mais maintenant, vous n'avez plus d'excuse. En effet, la version 1.0 de la traduction française de la rom de ce jeu (réalisée en collaboration par l'équipe technique GENERATION IX de T.R.A.F. et moi-même) vient de sortir. Elle facilite grandement la compréhension du jeu, car l'interface n'est plus remplie d'acronyme mystérieux tel que "MF" (qui signifiait Moral Fiber) ou "LC" (qui signifiait Load Capacity) mais par des mots complets, dans la langue de Molière.
J'ajoute que dans la version américaine / européenne, comme d'habitude, certaines lignes de scénarios avaient été supprimées par rapport à la version japonaise. La traduction française rétablit toute la vérité !
En outre, le système de jeu est entièrement expliqué sur la page Wikipédia de Super Hydlide.
Pour en savoir plus sur le jeu et sur la traduction, un sujet sur le forum y est consacré. Vous pouvez également y signaler les bugs et autres anomalies que vous pourriez éventuellement relever dans la rom.
Factoïd
1973 : suite à son lancement dans le secteur du Jeu Vidéo, SEGA abandonne son logo rouge au look rétro très "jukebox", et opte pour un logo bleu au look plus moderne, proche de celui qu'on connaît aujourd'hui.